La France reste un pays forestier abritant de nombreux mammifères. C’est le cas dans la région parisienne. Ainsi, la forêt domaniale de Notre-Dame à Pontault-Combault, bien que proche de zones urbaines,
renferme des mammifères de grande taille comme le chevreuil. Ainsi, de nombreuses empreintes sont visibles dans les zones boueuses, notamment, autour des mares où les animaux viennent boire. Les traces de sabots pairs caractérisent bien l’ongulé artiodactyle qu’est le chevreuil. Au détour d’un sentier, un matin de juillet, une forme de couleur fauve se profile derrière un rideau d’arbres. Etant placé sous le vent et caché par un tronc de chêne, l’animal ne semble pas percevoir ma présence. Le chevreuil est un cervidé caractérisé par
des bois courts et portés par les mâles ou brocards. La queue du chevreuil est inexistante. Par contre, le fessier porte une tache blanche appelée « miroir », juste au dessus du scrotum. En toute quiétude, il broute les feuilles tendres des pousses arbustives du sous-bois. Finalement, ayant décelé ma présence, il partira comme une flêche à travers bois sans me laisser le temps de filmer sa fuite.
(Merci à Christian Aimar pour la relecture du sujet ainsi que ses conseils).
( Cette video est la propriété du service BioMedia de l’Université Pierre et Marie Curie : http://www.edu.upmc.fr/biomedia/ . Consultez nos sites de ressources en biologie : http://www.edu.upmc.fr/biomedia/ ainsi que : http://www.snv.jussieu.fr/bmedia) )
Uploaded: 2016-09-15, 14:55
C’est sur la côte sud-ouest de l’île de Tenerife que furent observés ces jolis crabes bariolés, entre les blocs de basalte de cette jetée artificielle, battue par les vagues. Les populations de crabe se cachent dans les anfractuosités. Ils escaladent les blocs de basalte et restent accrochés aux parois.
Ces crabes sont des brachioures :
crustacés décapodes à l’abdomen réduit rabattu sous le céphalothorax lequel résulte de la fusion entre la tête et le thorax.
Le céphalothorax est protégé par une carapace comme chez Pachygrapsus marmoratus, une espèce de nos côtes, proche de Grapsus adscensionis. Les crabes possèdent 5 paires de pattes locomotrices dont la première se termine en pinces. Dans une même population de Grapsus adscensionis, on remarque des individus de couleur sombre (juvéniles) et d’autres de couleur vive associant le jaune et le rouge (adultes). Les juvéniles, de couleur terne, se confondent assez bien avec le basalte sombre surtout lorsqu’il est humide. Les jeunes adultes s’enrichissent de couleur rouge au niveau des articulations. L’extrémité des pinces devient rouge grenat. Finalement, la couleur rouge des appendices domine avec des nuances jaunes orangées aux extrémités. Parallèlement, la carapace s’éclaircit et se garnit de lignes pointillées jaunes. Grapsus comme Pachygrapsus peuvent se suspendre à la verticale grâce à l’extrémité de leurs pattes crochues garnie de soies rigides. Grâce à ces accrochages multiples, les crabes résistent à la submersion des vagues parfois violentes.
Sur les rochers battus par les vagues, poussent des algues encroutantes, les Lithophillum. En forme de disque, leurs bords se relèvent en un bourrelet dans les zones de confluence. Ce sont ces aspérités que les crabes prélèvent avec leurs pinces et portent à la bouche pour se nourrir.
Méfiant, Grapsus adscensionis s’enfuit à la moindre présence qui le surplombe.
Merci à Guy Echalier pour la classification des Crustacés Brachioures :
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/PetitBuffon/crustaces/Brachyoures/index.htm
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Uploaded: 2016-06-28, 14:21
C’est sur la côte sud-ouest de l’île de Tenerife que furent observés ces jolis crabes bariolés, entre les blocs de basalte de cette jetée artificielle, battue par les vagues. Les populations de crabe se cachent dans les anfractuosités. Ils escaladent les blocs de basalte et
restent accrochés aux parois. Ces crabes sont des brachioures,
crustacés décapodes à l’abdomen réduit rabattu sous le céphalothorax lequel résulte de la fusion entre la tête et le thorax.
Le céphalothorax est protégé par une carapace comme chez Pachygrapsus marmoratus, une espèce de nos côtes, proche de Grapsus adscensionis. Les crabes possèdent 5 paires de pattes locomotrices dont la première se termine en pinces. Dans une même population de Grapsus adscensionis, on remarque des individus de couleur sombre (juvéniles) et d’autres de couleur vive associant le jaune et le rouge (adultes). Les juvéniles, de couleur terne, se confondent assez bien avec le basalte sombre surtout lorsqu’il est humide. Les jeunes adultes s’enrichissent de couleur rouge au niveau des articulations. L’extrémité des pinces devient rouge grenat. Finalement, la couleur rouge des appendices domine avec des nuances jaunes orangées aux extrémités. Parallèlement, la carapace s’éclaircit et se garnit de lignes pointillées jaunes. Grapsus comme Pachygrapsus peuvent se suspendre à la verticale grâce à l’extrémité de leurs pattes crochues garnie de soies rigides. Grâce à ces accrochages multiples, les crabes résistent à la submersion des vagues parfois violentes. Sur les rochers battus par les vagues, poussent des algues encroutantes, les Lithophillum. En forme de disque, leurs bords se relèvent en un bourrelet dans les zones de confluence. Méfiant, Grapsus adscensionis s’enfuit à la moindre présence qui le surplombe.
Merci à Guy Echalier pour la classification des Crustacés Brachioures :
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Uploaded: 2016-06-26, 16:49
Habitudes alimentaires
Elles sont variées, à la fois frugivores et carnivores. Le frelon asiatique apprécie le suc des figues mûres. Ses puissantes mandibules lui permettent de couper aisément la surface du fruit. Le frelon asiatique fait concurrence au frelon européen, Vespa crabro, qui lui aussi, se nourrit de figues. A noter la différence de coloration de l’abdomen et des pattes entre les deux espèces (voir : Le frelon asiatique (par Christian Aimar) :
https://www.youtube.com/edit?o=U&video_id=xtG1A5E1zjU
Le frelon est également un grand chasseur d’abeilles. Les abeilles sont hébergées dans les ruches des apiculteurs. Les abeilles sont hébergées dans les ruches des apiculteurs. ou dans une construction humaine comme ces cheminées ouvertes ou chapeautées. En vol stationnaire, les frelons se postent à l’entrée de ces divers sites, ici sous un chapeau de cheminée. Les abeilles, plus petites et plus rapides que les frelons, parviennent souvent à les esquiver.
Néanmoins, certaines peuvent se faire capturer et dévorer.
Nid et cycle vital du frelon asiatique
Le nid est de grande taille, parfois construit près du sol, collé sous des abris comme ce banc de bois. Mais ces nids sont très généralement haut placés dans un arbre (ici dans un chêne, là dans un platane ou un liquidambar). L’accrochage est effectué en incorporant au nid des branches qui le soutiennent. Souvent ovoïde, le nid du frelon asiatique est constitué dans sa partie supérieure,
d’un empilement de grandes alvéoles en demi-lune qui forment un toit destiné à protéger de la pluie les rayonnages alvéolés situés en dessous, mais aussi à contribuerà la régulation thermiquedu nid. L’ensemble est ceint d’une enveloppe ou involucre formé de couches successives de « papier mâché » issu de la mastication de bois mort
avec de la salive, par les ouvrières. Les variations de la couleur du nid, de beige à marron, est due à la mastication par les ouvrières, de fibres de bois de différentes origines. Elles fabriquent ainsi une sorte de pâte à papier qu’elles déposent par couches successives pour construire le nid. A l’intérieur du nid, les rayonnages alvéolés
se superposent parallèlement depuis le toit antipluie jusqu’à l’orifice basal, lequel est légèrement déporté latéralement. Les rayonnages sont suspendus sans contact avec les parois de l’involucre. Chaque rayonnage est constitué d’alvéoles incubatrices, et semblable au nid simple non protégé des guêpes telles que Polistes. Les rayonnages sont équidistants et reliés entre eux par des piliers intercalaires. Les rayonnages sont formés d’alvéoles dirigées vers le bas, dans lesquelles seront pondus les oeufs. Les rayonnages sont formés d’alvéoles dirigées vers le bas, dans lesquelles seront pondus les oeufs. Le nid est le siège d’une intense activité. Les ouvrières vont et viennent pour nourrir les larves, mais aussi, parfaire la construction de l’édifice. Les nids sont occupés pendant la belle saison. A la fin de l’automne, les ouvrières meurent, pendant que les nouvelles reines cherchent à s’abriter pour passer l’hiver. Pendant l’hiver et jusqu’à l’avènement du printemps, les nids vides s’altèrent, la paroi externe se dégrade et laisse apparaître les rayonnages alvéolés internes.
Uploaded: 2016-06-21, 13:08
Appelé frelon asiatique ou frelon à pattes jaunes, Vespa velutina, variété nigrithorax, est une espèce invasive arrivée vers 2004 dans le sud-ouest de la France. Comparé au frelon européen, Vespa crabro,
le frelon asiatique présente de notables différences phénotypiques avec son cousin occidental. Le frelon asiatique, d’une taille plus petite, présente une coloration générale plus sombre. Hormis le clypeus et les fortes mandibules jaunes, le dessus de la tête et les yeux sont noirs. Inversement, l’ensemble de la tête du frelon européen est jaune à l’avant et orange en arrière.Les yeux sont marron. De plus, on distingue parfaitement les 3 ocelles frontaux
(yeux simples). Le thorax du frelon asiatique est entièrement d’une couleur brune noire veloutée. Inversement, le thorax du frelon européen est bigarré d’orange et de noir. Les segments qui composent le thorax sont de tailles inégales, notamment les pro
et métathorax, réduits par rapport au mésothorax. Augmentant le volume du thorax, vient s’ajouter au méthathorax, le 1er segment abdominal ou segment médiaire ou encore propodeum, difficile à observer in vivo, car placé dans la courbure postérieure du thorax. La déclivité postpropodéale forme le pétiole ou pédoncule de l’abdomen (la taille de guêpe), bien visible sur ce frelon asiatique. Ainsi donc, le 1er segment abdominal devient thoracique (propodeum), alors que le 2ème indique le début de la région abdominale proprement dite et forme le pétiole. Les segments abdominaux du frelon asiatique sont bruns et noirs, bordés d’un liseré jaune, excepté le 4ème (apparent), de couleur jaune. Comparativement, les segments abdominaux du frelon européen sont jaunes, bordés antérieurement de bandes noires dont les dessins sont caractéristiques de l’espèce. L’abdomen se termine par un aiguillon (à la piqûre douloureuse). A ces deux espèces, Vespa crabro européenne et Vespa velutina asiatique, il faut ajouter le frelon géant asiatique Vespa mandarinia, long de plus de 4 cm, non encore invasif…
Scénario : Christian Aimar et Michel Delarue
Images : Christian Aimar
Montage video et image de Vespa mandarinia : Michel Delarue
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Uploaded: 2016-03-15, 17:18
Ce petit rongeur de nos campagnes est principalement arboricole mais ne dédaigne pas descendre à terre pour chercher sa nourriture
même par un hiver enneigé, hiver visiblement sans hibernation. Puis, il remonte dans son arbre. Comparées à l’écureuil roux arboricole,
d’autres espèces d’écureuils sont plutôt terrestres tel l’écureuil de barbarie. L’anatomie de l’écureuil roux le distingue des autres petits rongeurs. Sur un corps ramassé au repos, l’animal ramène sur son dos une queue longue, fournie, dite en panache, qui lui sert à s’équilibrer lors de ses déplacements arboricoles. L’extrémité des oreilles porte un pinceau de longs poils pendant la saison d’hiver. Le ventre ainsi que la face interne des pattes sont blancs. Volontiers granivore, il trouve dans ce noyer en saison hivernale, les quelques noix restantes dont il se nourrit. Il hume celle-ci, mais, préfère celle-là. Puis, il arrache le brou avec ses dents, Puis, brise la charnière de la coque pour l’ouvrir et atteindre le cerneau, qu’il fini par déguster. Après avoir mangé sa noix, notre écureuil semble s’essuyer le museau sur les lichens qui tapissent les branches du noyer. Repu, l’écureuil roux regagnera son nid, aggloméré de feuilles et d’aiguilles de pin à la fourche d’une branche, comme ici dans la forêt landaise.
Images Sciurus vulgaris : Christian Aimar
Scenario : Christian Aimar et Michel Delarue
Images Atlantoxerus getulus ainsi que le nid de Sciurus vulgaris : Michel Delarue
Montage : Michel Delarue
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Uploaded: 2016-01-31, 15:54
Dès le mois de mai, parmi les fleurs de lilas fanées jusqu’à la rouille, les premières cétoines reparaissent profitant des chaleurs de la mi-journée. Puis, les roses écloses de plus en plus nombreuses,
abritent les cétoines en nombre croissant. De fleur en fleur, les cétoines se couvrent de pollen et participent à la pollinisation. En réalité, la cétoine adulte est une grande consommatrice de pollen, mais pas la seule, comme les bourdons des jardins. Au milieu de la fleur, elle ramène les étamines vers sa bouche en s’aidant des pattes antérieures ainsi que des palpes buccaux. Comme tous les insectes, le corps de la cétoine se compose de 3 parties, la tête, le thorax et l’abdomen. La tête porte les yeux composés, les antennes et est recouverte d’un chaperon céphalique cachant les pièces buccales. Du thorax, on ne voit, en vue latérodorsale, que le prothorax (th1) et le mésothorax (th2), ce dernier réduit au scutellum ou écusson. La première paire d’ailes est sclérifiée et portée par le mésothorax. Ce sont les élytres. La 2è paire d’ailes portée par le métathorax est cachée sous les élytres et n’est visible qu’au moment de l’envol. Les élytres étant soudées sur la ligne médiane, elles se soulèvent en même temps que l’abdomen s’abaisse pour laisser la 2è paire d’ailes
membraneuses s’étendre de part et d’autre. La succession antéropostérieure des 3 segments thoraciques est beaucoup plus perceptible ventralement grâce à l’implantation des 3 paires de pattes. Seuls les 6 derniers segments abdominaux sont visibles.
Les autres, antérieurs, sont masqués par la région ventrale du thorax. Certains individus portent des parasites tels que ces acariens orangés. A l’occasion des mouvements convulsifs que lui impose la gène de ces parasites, on perçoit nettement l’abaissement de l’abdomen qui libère l’espace dans lequel sont logées les ailes sous les élytres.
( Cette video est la propriété de l’auteur, service BioMedia de l’Université Pierre et Marie Curie : http://www.edu.upmc.fr/biomedia/ Consultez nos sites de ressources en biologie : http://www.snv.jussieu.fr/bmedia)
Uploaded: 2016-01-20, 16:13
Ce curieux insecte en forme de brindille peuple le sud et l’ouest de notre pays et se présente indifféremment de couleur verte ou brune. Comme tous les insectes, le corps du phasme se compose de 3 parties, la tête, le thorax et l’abdomen. La tête porte les organes des sens et de la mastication. Le thorax comporte 3 segments
(th1, th2, th3), chacun portant une paire de pattes (hexapode). Chaque segment thoracique, porte une paire de pattes, insérée dans
la région postérieure. Les phasmes sont secondairement aptères,
c’est à dire dépourvus des ailes normalement portées par les 2e et 3e segments thoraciques. L’abdomen comporte 10 segments. L’extrémité du 10e segment porte deux appendices discrets, les cerques. La plaque sous-génitale est positionnée sur la face ventrale du 8e segment. Surpris, le phasme se fige sur place (catalepsie)
en étendant les pattes antérieures dans le prolongement du corps, renforçant ainsi son mimétisme avec les brindilles environnantes. Cette catalepsie cesse au bout de quelques minutes à quelques heures, l’animal reprenant sa « course ». Les pattes antérieures, par leur extension, participent au mimétisme végétal de l’animal. De plus elles semblent avoir un rôle exploratoire lors de sa progression.
Images : Christian Aimar. Montage : Michel Delarue.
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Uploaded: 2015-12-11, 10:58
Alors que sous la surface de l’eau vivent de multiples espèces marines, sur ces côtes rocheuses battues par les vagues, seuls quelques animaux s’accrochent aux rochers. Ce sont les oursins en forme de casque (Colobocentrotus) qui résistent à la force des vagues. Ce sont également ces crabes accrochés par leurs griffes (Grapsus). Mais ce sont aussi ces petits poissons perciformes
postés sur les rochers battus par les vagues, les blennies (Istiblennius edentulus). Ils résistent à l’arrachage des vagues avec
les nageoires pectorales étalées pour un maximum d’adhérence au rocher. Cette adhérence permet à la blénnie de se déplacer en sautant, même sur une paroi verticale. Le corps présente des bandes verticales régulières jaunes claires, et est surmonté d’une nageoire dorsale rigide. Les mâles portent une excroissance céphalique appelée casque. La mâchoire supérieure épaisse et les ouies en forme de spiracle permettent de créer un courant d’eau oxygénée apportée par les vagues déferlant sur le rocher.
Images, Christian Aimar
Scenario et montage, Christian Aimar et Michel Delarue
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Uploaded: 2015-11-12, 16:58
C’est dans une forêt littorale qu’au détour d’un chemin se dresse
un menhir depuis près de 4000 ans. Dans ses anfractuosités vit une population de cloportes de l’espèce Porcellio scaber. Appartenant au groupe des crustacés isopodes, les cloportes se sont adaptés à la vie terrestre dans les endroits humides (souches d’arbre, enfractuosités de rochers, etc.). Les pattes thoraciques terminées par un crochet, leurs permettent de s’accrocher sur les parois rocheuses ou ligneuses. Cachés aux heures chaudes de la journéeils sortent à la fraîcheur du soir etsont volontiers nocturnes. Les cloportes sont adaptés à la vie terrestre mais ne s’éloignent pas des endroits humides, comme ces Oniscus asellus sous une souche de bois en décomposition. Avec Oniscus, on visualise clairement la subdivision du corps des isopodes en trois régions. La tête, Le thorax avec 7 segments, l’abdomen avec 6 segments dont le dernier est fusionné avec le telson. Leur respiration s’effectue grâce à des pseudotrachées (corps blancs) visibles sur la face ventrale de l’abdomen. Proche de Porcellio et Oniscus, Il existe une espèce côtière vivant au dessus du niveau de haute mer et à flanc de falaise :
la Lygie (Lygia oceanica). Elle peut mesurer jusqu’à 3cm de long. Le plan d’organisation, typique des isopodes, se reconnait notamment ventralement, avec ses 7 paires de pattes thoraciques.
Merci à Guy Echalier pour ses pages sur les crustacés à l’adresse:
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/PetitBuffon/crustaces/index.htm
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Uploaded: 2015-11-12, 16:37